Visite au Musée du Verre

Dans le cadre du projet Sciences Nord, nos élèves de la classe de 6eme B, accompagnés par les organisatrices Mmes Guillemaux et Marthouret, ont visité le musée du Verre où ils ont découvert comment le verre est soufflé ainsi que l’ histoire industrielle de la région.

 Le Musée du verre de Trélon retrace l’histoire du verre dans l’Avesnois, de l’époque gallo-romaine à nos jours.
Il est installé dans l’ancienne verrerie Parant fondée en 1823. Le site a été restauré et conservé dans sa quasi intégralité. D’abord verrerie à bouteilles de champagne 
 (champagne Veuve Cliquot) jusqu’en 1914, elle fut ensuite transformée pour le flaconnage ( flacons de parfum) et cessa son activité en 1977.

De 1823 à 1914 à Trélon, on fabrique de la verrerie noire, les bouteilles de champagne. Après guerre, on produit de la verrerie blanche, principalement du flaconnage pour la pharmacie et la parfumerie.

L’exposition présente une collection de flaconnages rares, produits dans ces murs chargés d’histoire. Des marques prestigieuses (Chanel, Guerlain, Lancôme…) témoignent de l’exigence de qualité et de création de la verrerie.

La halle aux fours date de 1893.

Elle accueille l’un des derniers fours Boétius existant. Inventé au milieu du XIXème siècle, il est installé en 1894. Six millions de bouteilles champenoises soufflées à la bouche étaient alors fabriquées par an. Il fonctionne au charbon enrichi, le coke, au moyen d’un gazogène. Ce four porte le nom de son inventeur, M. Boétius, ingénieur civil à Hanovre. Ce nouvel appareil est d’une construction plus simple et moins coûteuse que celle des anciens fours et l’économie sur le combustible s’élève à 30%.

La halle aux fours accueille aussi un four Stein lié à un fonctionnement semi-automatique en 1927. Avec le four Boétius, la chaleur des fumées n’était pas récupérée. Vers 1880, l’ingénieur Siemens réalise un système astucieux pour profiter de cette énergie gaspillée. Son système est amélioré par Stein vers 1919. La récupération de chaleur est agencée dans un dispositif à quatre récupérateurs. Le four Stein devient un four à récupération continue : on économise près de 75% de combustible. Il est fait de briques de terre réfractaire et ses murs ménagent des ouvertures pour y placer des pots de fusion. Le mélange vitrifiable est utilisé avec des machines semi-automatiques où l’ouvrier-verrier travaille mais il ne souffle plus à la canne à souffler.

 Les élèves ont pu se mettre dans la peau d’artiste pour créer un bâtiment , un objet de la ville avec des objets recyclés. Voila leurs réalisations : 

Après notre visite de ce site fabuleux, les élèves ont été sensibilisés au recyclage dans l’ art avec certains artistes : Picasso avec ses objets détournés, l‘artiste Khalil Chishtee donne vie à d’étonnants personnages grandeur nature à partir de sacs plastiques.

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