Ce jeudi 3 février, les intervenantes de l’association Mères pour la paix, de Villeneuve d’Ascq, sont venues échanger, pour la troisième fois depuis le début de l’année, avec les élèves de 5eA, sous l’instigation de Madame Moudart, leur professeur de français.

Cette association, créée en 1994, est engagée dans la défense des droits des femmes persécutées dans le monde à travers les guerres notamment. L’association ne s’en tient pas qu’à de beaux discours : ses multiples actions ont permis la création d’orphelinats et d’écoles en Afrique, d’une maison pour les femmes en Afghanistan, de bus pour aller à l’école ou encore d’une miellerie coopérative en RDC.

En plus d’œuvrer dans le monde, l’association sensibilise les collégiens et lycéens en se rendant dans les classes afin d’aborder avec eux les problèmes de discrimination et d’inégalités qui touchent les femmes dans le monde, ainsi que des valeurs humanitaires comme gages de paix et d’harmonie pour un monde meilleur.

Milan, un élève de la classe, témoigne : Ces rencontres permettent de nous

« faire prendre conscience de choses dans le monde, par rapport aux inégalités hommes-femmes. »

Depuis le mois de septembre, les élèves de 5eA ont commencé à réfléchir en cours de français sur les migrations climatiques autour d’une œuvre de Kochka. Ils ont ainsi pu rencontrer les élèves allophones du collège, en compagnie de leur professeur Mme Assailly. Cela leur avait ouvert les yeux sur les différences culturelles que peuvent rencontrer ces élèves, en plus de la barrière de la langue.

La réflexion s’est poursuivie au mois de novembre à travers l’étude de textes autobiographiques de Malala, cette jeune pakistanaise qui fut la cible des taliban en 2012. Les élèves ont ainsi pu comprendre combien l’accès au savoir était loin d’être un acquis pour tous les enfants dans le monde.

Ce travail en amont a esquissé le projet autour de la Femme de paix sélectionnée cette année par Mme Moudart : Habiba Sarabi, une éminente femme politique en Aghanistan, qui lutte pour plus d’égalité pour les femmes et qui a exercé des mandats politiques dans son pays de façon inédite.

Le projet consistera donc, pour la classe de 5eA, à présenter cette afghane à un jury, à Lille à la fin du mois de mai, ce qui permettra peut-être aux élèves, s’ils remportent le premier prix, de rencontrer leur femme de paix.

Souhaitons-leur bonne chance !

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